Les normes de sécurité ne sont pas respectées dans les cirques. Les humains sont mis en danger, les animaux aussi. Les drames se multiplient malgré l’alerte donnée par One Voice.

Danger pour le public

Peu de personnes mesurent le risque qu’elles prennent, pour elles-mêmes et leurs enfants, en se rendant dans un cirque présentant des animaux. Pourtant, le danger y est omni présent. À l’extérieur du chapiteau, les animaux sont souvent présentés dans une ménagerie ambulante, sorte de zoo aux cages inadaptées tant pour le bien-être des animaux que pour la sécurité du public. Sans surveillance, les barrières sont facilement franchissables… Et le lion a l’air si paisible, le singe si humain, qu’il est tentant d’y passer la main pour les caresser. Les pages « faits-divers » des journaux font état d’anecdotes qui auraient pu tourner au drame, tels ces tigres dont la cage s’est écroulée, les laissant libres face à une mère et son fils ; ou cette fillette mordue au visage par un chimpanzé. Sous le chapiteau, le danger n’est pas moindre. Pour preuve, ce petit garçon attaqué par un ours qui quittait la piste… Mentionnons également les risques sanitaires : les éléphants ne sont pas vaccinés contre la tuberculose, pourtant très contagieuse, et les singes sont des vecteurs d’épidémies importants. Malgré cela, les circassiens incitent souvent enfants et adultes à toucher les animaux…

Danger pour le voisinage

Les riverains des lieux où les cirques avec animaux s’installent sont eux aussi mis en danger. Il n’est pas rare que des animaux s’échappent de leurs cages vétustes ou de leur enclos improvisé. Lamas, chèvres ou poney sont aisément rattrapables, mais lorsqu’un fauve se retrouve en liberté au milieu des habitations, c’est une autre affaire. L’animal, qui a tenté de fuir une vie d’esclavage, se retrouve alors traqué par les gendarmes, et fini bien souvent aussi tristement qu’il a vécu, sous le feu des armes… Lors des parades, au milieu des villes, la sécurité est loin d’être assurée. Les parents n’hésitent pas, par exemple, à arrêter les poussettes à moins d’un mètre des animaux. Or, affolés par le bruit, ils peuvent réagir de manière imprévisible, comme ces éléphants qui ont endommagé plusieurs véhicules. On en a même vu, en Amérique et en Asie, se rebeller et tuer plusieurs personnes du public.

Danger pour les animaux

Les animaux des cirques ne sont pas non plus à l’abri des accidents. Les conditions de vie inadaptées ne sont pas seulement néfastes à leur bien-être, elles mettent aussi leur vie en danger. Des cages qui s’écroulent, des animaux qui meurent de soif ou, au cours du transport, qui sont exposés en plein soleil ou sous la pluie battante sans aucun abri, sont autant de situations courantes. Parmi les drames, il y a ce bébé tigre tué par sa mère qui tentait de le libérer des barreaux de la cage entre lesquels il s’était coincé la tête. Ou encore ce taureau, mort d’avoir mangé des branches de sapin… Et combien d’autres dont la mort est passée sous silence ?

Danger pour les circadiens

Les circassiens eux-mêmes meurent ou sont grièvement blessés par les animaux qu’ils exploitent. Ils sont souvent les premières victimes de ceux dont ils voudraient oublier qu’ils sont sauvages et n’ont pas leur place dans un cirque. Une employée est ainsi morte étranglée par un python de 6 mètres ; un soigneur a été grièvement blessé par un tigre qu’il était en train de nourrir ; un homme est mort piétiné par un éléphant… Telles sont les actualités tristement communes.
Combien de victimes, humaines et animales, faudra-t-il encore pour que la loi interdise l’exploitation des animaux dans les cirques ?

Les parents n’hésitent pas, par exemple, à arrêter les poussettes à moins d’un mètre des animaux. Or, affolés par le bruit, ils peuvent réagir de manière imprévisible, comme ces éléphants qui ont endommagé plusieurs véhicules.